Le plaidoyer de L’Economie Sociale et Solidaire
Plaidoyer pour une économie plus sociale et plus solidaire de proximité
La Cress veut sensibiliser les élus à son impact économique de proximité
La Cress s’invite dans la campagne ! C’est dans les locaux de l’entreprise d’insertion par l’activité économique, de Paulhan « la feuille d’érable » dont l’activité principale est la collecte pour le recyclage des papiers de bureaux, cartons, emballages que, le 10 juin , le vice-président de la Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire Occitanie (Cress), Yves Bailleux-Moreau a présenté le plaidoyer « pour une économie sociale et solidaire forte et puissante en Occitanie. « Il s’agit de sensibiliser les candidats , les élus et les acteurs économiques et sociaux sur l’impact social et sociétal des activités de l’ESS, et d’orienter les décisions notamment en matière d’attribution de financements publics » résume le vice-président , élu à Paulhan.
L’emploi progresse dans l’ESS
« A ce jour , l’ESS représente sur notre région 209 000 salariés, soit près de 12 % de l’emploi total et 16 % de l’emploi privé, répartis au sein de 22 000 établissements employeurs et plus d’un millier d’emplois sur le territoire du clermontais dans des structures de proximité qui adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs » détaille Yves Bailleux-Moreau. Mais ce n’est qu’une partie immergée de l’iceberg : « ces chiffres ne donnent qu’un aperçu partiel du poids réel de l’ESS au travers de ses adhérents, sociétaires et bénévoles impliqués dans les structures associatives, coopératives ou mutualistes ». Ce dernier l’affirme : « la crise sanitaire Covid-19 a mis en lumière les limites et fragilités du système économique « conventionnel » et, à contrario, a mis en exergue la performance du modèle incarné par l’ESS qui repose sur l’implication citoyenne et la capacité d’initiative et le pouvoir d’agir collectivement L’ESS est de plus en plus perçue par les collectivités territoriales comme porteuse d’innovation sociale, fondements d’un nouveau mode de développement, intégrant les dimensions économique, sociale et environnementale. Dans ce contexte la Cress demande à ce que ses représentants intègrent les institutions au même titre les que les représentants des autres chambres consulaires.